Les catacombes de Paris : six millions de morts sous vos pieds

Paris, la belle romantique, la Ville lumière toujours en effervescence, attire les touristes du monde entier. Sous ses allures romanesques, elle dissimule en réalité nombre de secrets, d’histoires sanglantes et de lieux effrayants. Les catacombes de Paris appartiennent sans hésiter à cette dernière catégorie. Ce labyrinthe enfoui sous la capitale abrite les restes de plusieurs millions de personnes.

La construction de Paris a nécessité des tonnes de matériaux au fil des siècles. Pour épargner des coûts inutiles, des carrières s’étendant sur environ 300 cents kilomètres ont été creusées directement sous la capitale. Des pierres extraites dans ces galeries sont nés nombre de bâtiments parisiens. La ville poursuivit ainsi sa croissance, repoussant peu à peu ses limites pour accueillir toujours plus d’habitants. Mais un grand nombre de personnes implique aussi un grand nombre de morts. Ce constat finit par devenir un véritable problème : il y eut bientôt plus de défunts que de places dans les cimetières.

À la fin du XVIIIe siècle, ce problème prend des proportions supplémentaires. Les cimetières saturés et les fosses communes surchargées facilitent et accélèrent la propagation des maladies. Les Parisiens sont à bout, les médecins tirent la sonnette d’alarme.

Pour comprendre la situation, il faut s’intéresser aux témoignages de l’époque. Le dernier fossoyeur, François Pourrain, déclarait avoir enterré environ 90 000 personnes en à peine 30 ans de carrière, juste aux Innocents. Ils se trouvaient dans les cimetières et fosses, en permanence, des milliers de cadavres en décomposition. Un chroniqueur décrivait alors très bien l’ampleur du problème. Selon lui, à proximité des Innocents, le vin tournait au vinaigre en une semaine et la nourriture pourrissait en quelques jours. Les exhalations provenant des dépouilles filtraient partout, jusque dans les maisons. Leur chair putride finit aussi par contaminer les eaux des puits, les rendant impropres à la consommation. La situation était hors de contrôle. En 1765, le Parlement de Paris interdit finalement toute inhumation dans la ville. Mais que faire des millions de cadavres entassés dans les cimetières ?

@ Copyright 2018 —Les Catacombes de Paris

En 1782, un plan ambitieux est proposé aux autorités de la ville de Paris : déplacer tous les corps dans une immense carrière sous la capitale, à la manière des nécropoles souterraines antiques. Le projet est validé. Les anciennes carrières de la Tombe-Issoire, situées sous la plaine de Montrouge, sont sélectionnées pour accueillir les ossements de six millions de personnes. Elles représentent un véritable labyrinthe s’étendant sur huit hectares. Charniers, sépultures et fosses communes sont vidés de leurs ossements dès 1785. Ces derniers sont déversés par des puits dans les carrières, puis entassés. Les transferts se poursuivent jusqu’en 1860, parfois interrompus par l’Histoire, comme ce fut le cas lors de la Révolution française. En 1786, le site est consacré « ossuaire municipal de Paris » et aussitôt surnommé « Les catacombes », une référence directe aux célèbres catacombes romaines. En 1809, le site est ouvert aux visites publiques. Depuis, des centaines de milliers de visiteur-trice-s se sont enfoncés jusque 20 mètres sous terre pour découvrir le plus grand ossuaire du monde et ses millions de résidents éternels. 

Une excursion dans les catacombes de Paris représente une expérience aussi intense que terrifiante. Dans ces profondeurs humides, exiguës, obscures et oppressantes, vous toucherez la mort du bout des doigt. Vous avez soif d’aventure et d’événements insolites sur le thème du paranormal ? Mettez vos nerfs à l’épreuve en réservant un circuit avec Les Voyages Extraordinaires. De l’Europe aux États-Unis, nous vous guidons à travers des lieux chargés d’histoire et, le plus souvent, terrifiants.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Catacombes_de_Paris

Stanley Hotel : l’hôtel qui a inspiré Stephen King

Perdu dans les montagnes du Colorado, le Stanley Hotel émerveille par sa splendeur autant qu’il terrifie. L’endroit est célèbre pour deux raisons étroitement liées : il a inspiré le roman d’horreur Shining, de Stephen King, et il est l’un des lieux les plus hantés des États-Unis.

En 1903, une forme sévère de tuberculose frappe Freelan Oscar Stanley, l’inventeur de la voiture à vapeur. Ses chances de guérison sont infimes. Ses médecins lui recommandent tout de même, pour apaiser ses symptômes, de prendre un grand bol d’air frais dans les Rocheuses. Stanley se rend donc à Denver, dans le Colorado, en compagnie de son épouse Flora. Ils se reposent ensuite un peu plus loin, à Estes Park. Contre toute attente, sa santé s’améliore et Stanley est déclaré guéri en 1907.

Cette histoire aurait pu en rester là, mais l’homme, émerveillé par la beauté de Estes Park, décide de transformer la petite ville en véritable station touristique. La construction du Stanley Hotel débute en 1907 pour s’achever en 1910. Malheureusement, l’inventeur dirige son complexe hôtelier à la manière d’un passe-temps. L’affaire lui coûte plus d’argent qu’elle ne lui en rapporte, d’autant plus qu’à l’époque, l’édifice accueille des vacancier-ère-s uniquement en été, les autres saisons étant peu propices au tourisme. Stanley n’aura de cesse d’essayer de vendre l’hôtel et il y parviendra enfin en 1930. De nombreux propriétaires se sont ensuite succédé.

Du charmant Stanley Hotel au cauchemardesque Overlook Hotel

En 1974, Stephen King, alors connu pour ses romans Carrie et Salem’s Lot, décide de séjourner au Stanley avec son épouse Tabitha. L’hôtel s’apprête à fermer ses portes jusqu’à l’été prochain et ils se retrouvent seuls avec le personnel. Le couple dort dans la chambre 217. Le détail de ce qu’il se passe cette nuit-là varie selon les interviews données par Stephen King depuis, mais une chose est certaine : elle fut éprouvante pour les nerfs du romancier. Il se lance aussitôt dans l’écriture de Shining, une histoire terrifiante, et désormais culte, prenant place dans l’Overlook Hotel, un lieu directement inspiré du Stanley. Une génération entière de lecteur-trice-s en a gardé des souvenirs de nuits blanches, puis l’histoire a encore gagné en notoriété lorsque Stanley Kubrick adapta le roman au cinéma.

Représentation d’une porte marquée de l’inscription « Redrum », © SunOfErat

L’hôtel le plus hanté des États-Unis

Le roman Shining dépeint un hôtel hanté par des esprits malveillants. On pourrait penser qu’il ne s’agit là que de l’imagination fertile de Stephen King, mais les témoignages concernant des phénomènes paranormaux se multiplient au Stanley Hotel. Des touristes jurent y avoir aperçu des fantômes, d’autres affirment avoir été touchés par des mains invisibles. Plus inquiétant encore, des bruits de pas et de conversations se feraient entendre dans les couloirs de l’hôtel et un piano jouerait seul au milieu de la nuit. Si les couloirs vous effraient, n’espérez pas trouver la tranquillité dans les chambres. L’esprit d’une employée sèmerait la terreur dans la chambre 217, tandis que des fantômes d’enfants apparaîtraient dans la 418. Et ce n’est là qu’un échantillon des phénomènes observés au Stanley Hotel. Oseriez-vous y passer la nuit ?

Vous souhaitez vivre le grand frisson et découvrir des expériences originales dans les lieux mythiques ? Embarquez pour un séjour insolite avec Les Voyages Extraordinaires et enquêtez dans les endroits les plus hantés des États-Unis.

https://en.wikipedia.org/wiki/The_Stanley_Hotel

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stanley_Hotel

https://club-stephenking.fr/stanleyhotel-hante

Si vous espérez échapper aux fantômes en voguant sur les eaux, le RMS Queen Mary pourrait bien vous détromper. Cette merveille surnommée la Old Lady (vieille dame) fait partie des 10 lieux les plus hantés au monde selon le magazine Time. De sa construction jusqu’à sa reconversion en hôtel-musée, le navire a connu son lot de tragédies. Les victimes hantent désormais ses couloirs pour l’éternité. Vous les croiserez peut-être si vous visitez le paquebot aujourd’hui amarré à Long Beach en Californie.

C’est en 1934 à Clydebank, en Écosse, que démarre le chantier de construction du RMS Queen Mary. Dès lors, les accidents s’enchaînent et de nombreux ouvriers perdent la vie. Mais rien ne doit stopper la construction du géant des mers. Le paquebot transatlantique britannique est officiellement mis en service le 27 mai 1936 et quitte Southampton pour son premier voyage vers New York. Véritable merveille à l’époque, il bat des records de vitesse, mais offre surtout un confort exceptionnel à ses passager-ère-s de première classe : salle de cinéma, bar à cocktails, piscine couverte, court de tennis… Cette période de faste ne dure pas. La Seconde Guerre mondiale éclate en 1939 et le Queen Mary se retrouve immobilisé à New York l’année suivante. La fête est terminée, le paquebot est réquisitionné. Il est repeint en gris, toute trace de luxe disparaît, le Queen Mary devient « Le fantôme gris ». D’autres drames surviennent alors.

Le 2 octobre 1942, le RMS Queen Mary percute accidentellement le petit bateau HMS Curacoa. Trop léger en comparaison, le navire se brise en deux et sombre dans les flots irlandais. Les sous-marins allemands attendent la première occasion pour tirer, le risque est trop grand et le Queen Mary poursuit sa route, abandonnant à leur sort les membres d’équipage du HSM Curacoa. Ils seront 239, sur 338, à perdre la vie lors du naufrage.

Durant ces années de guerre, le RMS Queen Mary navigue sans relâche, transportant jusqu’à 15 000 soldats par voyage dans des conditions difficiles. Des prisonniers allemands font souvent partie des passagers. La mort et la souffrance imprègnent peu à peu le Queen Mary. Lorsque la guerre s’achève, le paquebot retourne à ses activités commerciales, mais les tragédies ne cessent pas pour autant. Deux femmes se noient dans l’une des piscines. Des membres du personnel se blessent ou meurent dans divers accidents. Il faut aussi ajouter tous les décès naturels survenus au fil des ans. Le bateau cesse officiellement ses activités en 1968 et devient un hôtel-musée en 1980.

De nombreux phénomènes paranormaux observés

Les témoignages glaçants se multiplient sur le RMS Queen Mary. Des femmes vêtues à la mode des années 30 ou 60 auraient été aperçues près des piscines par des touristes. Les cris d’un bébé résonnent parfois au cœur de la nuit. La salle des machines n’est pas épargnée : le fantôme d’un membre d’équipage, écrasé sous une porte, la hanterait. Certaines sections du bateau connaissent aussi de mystérieux dysfonctionnements électriques à répétition. Les touristes peinent à y prendre des photos qui ne soient pas gâchées par d’étranges défauts. Le pire survient sans doute dans la chambre B340, aujourd’hui condamnée : des objets se déplacent par magie et les lits bougent d’eux-mêmes. Comme si cela ne suffisait pas, une dame blanche rôderait aussi sur le paquebot et terroriserait les client-e-s.

Aujourd’hui reconverti en hôtel-musée, le RMS Queen Mary est considéré comme un épicentre du paranormal. Ce n’est que l’une des nombreuses curiosités à visiter aux États-Unis. Lors du 

, vous aurez l’occasion de découvrir les lieux les plus mystérieux de l’Ouest américain.

http://rtccable.com/dossiers-bizarres-le-queen-mary-bateau-le-plus-hante-du-monde/

https://www.lesechos.fr/2017/07/queen-mary-le-paquebot-qui-plonge-ses-hotes-dans-les-annees-1930-1116388

https://content.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,1855221_1855285_1855252,00.htm

Queen Mary : le paquebot hanté

Des cellules glauques pourries par l’humidité, des cris dans la nuit, des âmes torturées, voilà ce qui vous attend si vous osez pénétrer au cœur du Eastern State Penitentiary. Cette prison de Philadelphie, en Pennsylvanie, devait en son temps révolutionner le milieu carcéral. Aujourd’hui abandonnée, elle est considérée comme la prison la plus hantée des États-Unis.

Photographs in the Carol M. Highsmith Archive, Library of Congress, Prints and Photographs Division

Les prisons américaines se résumaient autrefois à de vastes bâtiments dans lesquels s’entassaient des prisonnier-ère-s sans distinction de genre, d’âge ou de crimes. Un enfant ayant commis quelques vols à l’étalage pouvait ainsi se retrouver enfermé, livré à lui-même, avec des meurtriers dénués de morale. Un groupe de réflexion sur les conditions de détention, mené à la fin du 18e siècle par le docteur Benjamin Rush, aboutit au projet de construction d’une prison d’un nouveau genre. Les criminels y seront placés dans des cellules individuelles pour faire pénitence. Cette prison allait devenir le tout premier pénitencier au monde : le Eastern State Penitentiary. L’architecte John Haviland en a réalisé les plans, lui conférant un style néogothique. Il a été inauguré le 25 octobre 1829 et a fermé définitivement ses portes en 1966.

Le criminel Al Capone y a pris ses quartiers en 1929. Fidèle à sa réputation, il n’a pas hésité à redécorer sa cellule à son goût : moquette luxueuse, mobilier ancien, lampes raffinées… Quelques années plus tôt, en 1924, un autre détenu a fait une entrée remarquée : Pep The Dog, un chien prénommé Pep condamné à vie pour meurtre. La légende raconte que ce dangereux criminel à quatre pattes aurait froidement assassiné le chat du gouverneur Pinchot, mais, en réalité, il aurait été incarcéré pour soutenir moralement les prisonniers.

Au sein du bâtiment, les détenus avaient l’interdiction de communiquer et se déplaçaient la tête revêtue d’une capuche. Des solutions créatives leur permettaient de contourner ce problème : sifflements, jets de cailloux, coups dans les murs… Vous les entendrez peut-être encore résonner lors d’une visite, car le pénitencier serait largement hanté.

Al Capone lui-même se plaignait d’être hanté en prison par l’esprit en colère de James Clark, assassiné par les hommes de main du criminel. Bien d’autres entités rôderaient dans le pénitencier. Gary Johnson, serrurier, réalisait des travaux au bloc cellulaire numéro 4 lorsqu’il aurait été paralysé par une force puissante. Durant le phénomène, il raconte avoir vu des visages terrifiés apparaître sur les murs et une ombre effroyable l’encourager à la rejoindre. De multiples témoignages évoquent des ombres furtives se promenant dans les cellules ou observant les visiteur-euse-s. Parmi les autres phénomènes relatés, il y a le bâtiment 4 duquel les touristes ressortent attristés sans raison, les sensations d’être touché-e ou bousculé-e et ces bruits de pas angoissants résonnant ici et là dans l’édifice.

Le Eastern State Penitentiary reste avant tout un monument historique classé au National Historic Landmark depuis 1966. Il est cependant possible de le visiter pour un tour sur le thème de paranormal. Les Voyages Extraordinaires vous y emmènent pour une nuit d’enquête palpitante à l’occasion du Circuit Halloween. 

 et découvrez les lieux les plus emblématiques de l’Est américain.

https://en.wikipedia.org/wiki/Eastern_State_Penitentiary

https://fr.wikipedia.org/wiki/Eastern_State_Penitentiary

https://www.easternstate.org/about-eastern-state/blog/pets-prison-pep-present

https://maison-hantee.net/eastern-state-penitencier-hante/

https://www.mindshadow.fr/penitencier-eastern-state/

La prison hantée d'Al Capone

La Winchester Mystery House : la maison construite par et pour des esprits

Des médiums, des armes à feu, des esprits en colère et une veuve éplorée, voilà les ingrédients surprenants qui ont mené à la construction d’une des maisons les plus célèbres des États-Unis. Cette bâtisse unique en son genre se trouve à San José. Elle alimente les rumeurs les plus terrifiantes ou fantasques depuis plus d’un siècle. Sarah Winchester a-t-elle perdu la tête lorsqu’elle s’est lancée dans ces travaux sans queue ni tête ? Ou bien cherchait-elle réellement un moyen pour apaiser des esprits révoltés ?

Du bonheur à la dépression, l’histoire de Sarah Winchester

La jeune Sarah Lockwood Pardee épouse William Wirt Winchester en 1862. Ce dernier n’est autre que l'héritier de la Winchester Repeating Arms Company, une société spécialisée dans les armes à feu. Tout semble aller pour le mieux dans le couple jusqu’en 1866. Cette année-là, Sarah met au monde une petite fille prénommée Annie qui décède quelques semaines plus tard. Sarah sombre alors dans une profonde dépression et n’aura plus d’enfants. En 1881, William est emporté par la tuberculose. Sarah, désormais seule, quitte le New Haven pour déménager en Californie. La riche veuve y achète une ferme en 1886. Celle-ci deviendra ensuite la maison la plus connue des États-Unis.

Sitôt arrivée dans sa nouvelle demeure, Sarah Winchester se lance dans des travaux d’envergure. L’idée n’a rien d’étonnant, après tout, Sarah est riche et sa maison ne compte que huit pièces. Mais tout devient plus étrange lorsque l’on se penche sur lesdits travaux. Ils ne suivent aucun ordre, aucun architecte n’est consulté et, plus surprenant encore, ils ne répondent à aucune logique humaine. Des escaliers débouchant sur un plafond, des portes ne pouvant être franchies, des fenêtres à même le sol, voici quelques-unes des curiosités architecturales trouvées dans cette maison. Les travaux ne prennent fin qu’au décès de Sarah Winchester, en 1922. À ce moment-là, la maison compte au moins 10 000 fenêtres, 2 000 portes, 160 pièces, 40 chambres et 2 sous-sols. Un véritable labyrinthe. Une question s’impose alors : pourquoi ?

Plus ancienne photo connue de la maison Winchester, © History San Jose

Des fantômes architectes et une veuve richissime

De nombreuses légendes entourent la maison Winchester. La plus connue affirme que Sarah, après le décès de sa fille, puis de son époux, pensait être la proie d’une terrible malédiction. Un médium lui aurait alors conseillé de construire une maison pour apaiser les esprits des innombrables victimes tuées par les armes à feu Winchester. D’autres racontent que des esprits soufflèrent à Sarah chacun des travaux à effectuer. Selon d’autres personnes encore, Sarah, harcelée par des esprits en colère, a construit sa maison comme un labyrinthe pour les empêcher de la trouver. La veuve changeait alors de chambre chaque nuit et empruntait des chemins différents pour les semer.

Quoi qu’il en soit, la maison est intimement liée au paranormal. De nombreux phénomènes étranges s’y dérouleraient, au point que le célèbre magicien Harry Houdini s’y est rendu en 1924, bien décidé à débunker toutes ces légendes fantasques. Il est finalement reparti avec plus de questions que de réponses… Aujourd’hui encore, de nombreux-ses visiteur-trice-s affirment avoir vécu des événements inexplicables dans cette demeure.

Vous souhaitez découvrir la maison Winchester ? Les Voyages Extraordinaires vous y emmènent à l’occasion du circuit La Californie hantée. Partez en road trip sur la côte ouest des États-Unis, entre paysages sauvages incroyables et curiosités paranormales incontournables. 

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https://www.atlasobscura.com/places/winchester-mystery-house

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_Winchester

L'étrange Maison Winchester

Édimbourg, la ville la plus hantée au monde

Le ciel pluvieux tranche avec les couleurs chatoyantes de la nature et dépose un voile lugubre sur les vieilles pierres humides des bâtiments. Vos explorations nocturnes vous mèneront à travers des dédales de ruelles pavées où les ombres insondables semblent prendre vie et vous épier. Dans cette cité ancestrale, chaque brique décèle de sombres secrets. Sous sa beauté envoûtante et ses sonorités chantantes, Édimbourg a souvent saigné et son cœur aujourd’hui encore bat de mille histoires terrifiantes. La capitale de l’Écosse est tout simplement l’une des villes les plus hantées du Royaume-Uni. Peut-être même du monde ! 

Édimbourg séduit par ses faubourgs bucoliques, sa vieille ville médiévale, son patrimoine exceptionnel, ses nombreux pubs festifs et ses paysages inoubliables. Elle fait partie de ces villes où chaque quartier, chaque allée, chaque pierre a une histoire passionnante à raconter pour qui sait observer et écouter.

Rendez-vous au château d’Édimbourg pour contempler son architecture envoûtante, témoin d’un passé riche en événements. Dans cette ancienne forteresse, les exécutions publiques s’enchaînaient au rythme des cadavres jetés par-dessus les murailles et abandonnés à la nature. Poursuivez votre route jusqu’à Grassmarket. Cet adorable marché historique où il fait bon flâner fut aussi l’endroit où l’on brûlait bon train les sorcier-e-s et meurtrier-e-s présumé-e-s. Continuez en contrebas de la ville vers l’élégante et animée rue Cowgate. Là encore, le sang imprègne les murs : à une époque pas si lointaine, de nombreuses victimes ont trouvé la mort dans cet ancien coupe-gorge. Prenez une dernière bouffée d’air et enfoncez-vous dans les célèbres Vaults (les Voûtes d’Édimbourg). Ces arches souterraines ont d’abord servi d’entrepôts, avant d’être occupées par des réfugié-es irlandais-e-s à la recherche d’un abri. Elles se sont alors transformées en quartiers souterrains, de véritables taudis humides où s’entassaient des centaines de personnes dans des conditions épouvantables. Beaucoup d’entre elles y sont décédées et les murs vibrent encore de leurs souffrances passées.

Vous l’aurez compris, où que vous vous rendiez à Édimbourg, les fantômes ne sont jamais loin. Certains d’entre eux sont d’ailleurs devenus célèbres avec le temps. Mary King’s Close, par exemple, une rue secrète, serait hantée par le fantôme d’une petite fille prénommée Annie. Elle aurait perdu sa poupée, raison pour laquelle de nombreuses personnes lui apportent aujourd’hui des jouets pour la consoler. Si vous lui plaisez, à la nuit tombée, elle saisira peut-être votre main dans la pénombre. Le cimetière de Greyfriar’s Graveyard serait quant à lui hanté par le fantôme de George Mackenzie. De son vivant, il aurait assassiné des centaines de gens, et il ne semble pas être plus sympathique depuis qu’il est décédé. Ou plutôt, depuis qu’un homme s’est rendu au cimetière pour déranger sa tombe. L’ancien lord n’en a jamais décoléré. À peine le visiteur eut-il commis son forfait que le sol se serait ouvert sous ses pieds, le faisant chuter dans une tombe pleine de cadavres décomposés. Loin d’être calmé, Mackenzie rôde depuis cet incident dans le cimetière, attaquant les touristes sans relâche. Un conseil : restez sur vos gardes lorsque vous visiterez Greyfriar’s Graveyard.

Vous souhaitez visiter la ville la plus hantée au monde ? Partez à la rencontre des fantômes et découvrez leurs histoires terrifiantes lors d’un voyage organisé à d’Édimbourg. Les Voyages Extraordinaires vous accompagnent au cœur de la capitale lors d’un séjour de 4 jours en Écosse. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89dimbourg

https://www.lapresse.ca/voyage/destinations/europe/royaume-uni/201710/23/01-5140958-le-cote-sombre-dedimbourg.php

https://en.wikipedia.org/wiki/Edinburgh_Vaults

https://www.lesmysteresdelarenarde.fr/index.php/2017/09/10/voutes-edimbourg/

https://fr.hotels.com/go/ecosse/anecdotes-effrayantes-edimbourg


Bodie Ghost Town : l’incroyable ville fantôme

La Californie, berceau de l’American dream et des paillettes, recèle de nombreux trésors dont certains se révèlent terribles. Au nord-est de cet État, sur le versant oriental de la Sierra Nevada, un lieu maudit s’est figé dans le temps. Quittez les routes principales, enfoncez-vous loin dans les terres et découvrez, au détour d’une petite colline, la déconcertante ville de Bodie Ghost Town.

Au milieu du XIXe siècle, la Ruée vers l’or bat son plein en Amérique du Nord. Les fortunes se font et se défont au rythme des ouvertures et fermetures de mines et chacun-e rêve de trouver le filon qui lui assurera une vie de richesse. C’est l’objectif de William S. Bodey lorsqu’il arrive en 1859 dans le comté de Momo. Le chanceux découvre de l’or sur place. Il ne profitera malheureusement pas de sa découverte : le pauvre homme est fauché dans un blizzard quelques mois plus tard. Mais la rumeur est lancée, une foule se rue vers Bodie, des rêves de fortune pleins la tête.

Le petit camp minier se transforme en une grande ville dynamique. Bodie comptait 20 habitant-e-s en 1861. Elle devient rapidement la seconde plus grande ville de Californie. Rien ne semble pouvoir freiner son expansion. On y trouve désormais des maisons, des commerces, des églises, une fanfare et même, chose rare pour l’époque, une station de train. Mais Bodie compte surtout une quantité de saloons astronomiques (65 à son apogée). Ils causeront en partie sa perte. Bagarres, fusillades, hold-ups et assassinats deviennent monnaie courante, transformant la prospère mine en un coupe-gorge terrifiant.

La ville autrefois synonyme de rêve se forge une réputation terrible, jusqu’à être considérée comme une véritable malédiction. Les habitant-e-s sont à bout, désespéré-e-s, lorsque survient le coup fatal.

Une ville abandonnée du jour au lendemain

Un incendie particulièrement effroyable éclate à Bodie. Les flammes se propagent à une vitesse fulgurante, devenant incontrôlables. Pour les habitant-e-s, déjà épuisé-e-s par une vie faite de violence et de difficultés, la coupe est pleine. En à peine quelques heures, tous-tes abandonnent la ville en laissant toutes leurs affaires sur place, bien décidé-e-s à ne plus jamais y remettre les pieds.

En 1910, Bodie ne comptait plus que 698 personnes. En 1940, elles ne sont plus que 90, et en 1950 la population s’élève à 0 ! Chose incroyable, la ville est restée jusqu’à nos jours dans l’état dans lequel elle se trouvait lors de la fuite des habaitant-e-s, notamment grâce au travail de conservation menée par des professionnel-le-s depuis 1961. Cette année-là, Bodie est officiellement reconnue comme ville fantôme et est nommée National Historic Landmark. Il est désormais possible de visiter les vestiges de Bodie Ghost Town contre quelques dollars.

S’il est interdit d’enquêter dans Bodie Ghost Town, de nombreuses personnes déclarent y avoir expérimenté des phénomènes étranges. Des odeurs de nourriture se feraient sentir devant les maisons abandonnées, des bribes de discussion résonneraient derrière les portes closes et de la musique retentirait parfois des saloons délabrés. La ville serait même tout simplement maudite, raison pour laquelle les visiteurs-euses craignent de ramasser les débris qui jonchent encore Bodie aujourd’hui. Oseriez-vous prendre le risque d’emporter un souvenir ?

Une visite à Bodie Ghost Town revient à faire un véritable saut dans le temps, à l’époque du Far West et de la mythique Ruée vers l’or. Dans cette ville abandonnée à couper le souffle, les fantômes du passé jouent à cache-cache avec les visiteurs-euses. Les Voyages Extraordinaires vous emmènent dans ce lieu d’exception à l’occasion du séjour La Californie Hantée. 

dès à présent pour ce séjour original en Californie.

https://www.office-tourisme-usa.com/etat/californie/bodie-ghost-town/

https://www.hashtagvoyage.fr/bodie-ville-fantome/

https://en.wikipedia.org/wiki/Bodie,_California

Bodie, l'incroyable ville fantôme

Les cryptides : les monstres se cachent-ils parmi nous ?

Disparitions irrésolues, bruits étranges dans la nuit, nous n’avons aucune idée de ce qui rôde réellement dehors à l’abri des regards. Le terme « cryptide » vous est inconnu ? Vous avez pourtant sûrement entendu parler de Nessy, le monstre tapi dans le Loch Ness, du Kraken, ce géant attaquant les navires, ou encore du Bigfoot, cette créature insaisissable cachée dans les forêts. Si ces légendes peuvent prêter à sourire en France, elles représentent pourtant des sujets d’étude pris très au sérieux par nombre de passionné-e-s aux États-Unis.

Un cryptide est bien plus qu’une simple légende racontée le soir au coin du feu. Il s’agit d’un animal dont l’existence serait étayée par des preuves, témoignages et indices suffisamment nombreux et concordants pour laisser planer plus qu’un doute. Certain-e-s expert-e-s en cryptozoologie avancent l’hypothèse qu’il existerait environ 250 cryptides. Aux États-Unis, le sujet passionne au moins autant que celui du fantôme et la question est étudiée avec sérieux. Pour preuve, le terme « cryptide » a été inventé en 1983 par des cryptozoologues. Leur objectif était de proposer un nom plus crédible que « monstre » ou autres déclinaisons sensationnalistes.

Parmi les cryptides les plus connus, il y a par exemple le Chupacabra. Cette créature poilue aux yeux rouges et aux crocs acérés rôderait surtout en Amérique du Sud, mais de nombreux témoignages rapportent sa présence au Texas. Elle y décimerait des troupeaux de chèvres à la nuit tombée. En Virginie-Occidentale, c’est le Mothman qui terrifie les habitant-e-s. Ce cryptide à l’apparence mixant des caractéristiques d’insecte et d’humain se cacherait dans l’ombre pour n’apparaître qu’avant chaque grande catastrophe. Gare à celui qui croise son chemin ! Nous pourrions aussi citer le Diable de Jersey, un démon volant accusé de détruire les récoltes et de tuer le bétail dans le New Jersey et la Pennsylvanie. C’est bien simple, chaque État possède son cryptide.

Carte des créatures les plus connues aux États-Unis

Le cryptide le plus populaire est sans conteste le Bigfoot, aussi appelé Sasquatch (dérivé de saskehava signifiant « hommes sauvages »). Loin d’être un mythe récent, ce géant des forêts aux allures de grand singe était déjà évoqué par les Premières Nations bien avant l’arrivée des colons aux États-Unis. La très sérieuse Bigfoot Field Researchers Organization (BFRO) créée en 1995 consigne et cartographie minutieusement toutes ses apparitions supposées. Il est réputé pour se cacher dans l’Ouest, et plus particulièrement dans les États de Washington et de l’Oregon. Il disposerait d’une force surnaturelle et de grands pieds laissant des traces reconnaissables sur son passage (certaines atteindraient la longueur de deux mètres). Les hypothèses sur ce cryptide se multiplient, d’autant plus que les territoires concernés, d’immenses forêts insondables, rendent tout à fait envisageable l’existence de créatures à ce jour inconnues. Grand singe, animal surnaturel, ancêtre des humains ? Toutes les théories sont permises. En attendant de percer le mystère, la littérature, le cinéma et la télévision continuent à évoquer régulièrement cette créature fascinante.

Image tirée de la vidéo « Roger Patterson Bigfoot Footage »

Prêt-e à vivre une expérience inoubliable ? Les Voyages Extraordinaires vous emmènent aux États-Unis dans l’État de Washington, à l’occasion d’un 

séjour insolite sur les traces du Bigfoot

. Des expert-e-s vous guideront au cœur de son habitat et vous enseigneront toutes leurs techniques pour le débusquer. Pour vous remettre de vos émotions, après avoir peut-être croisé un authentique Bigfoot, vous profiterez d’excursions passionnantes à Vancouver et Seattle.

https://www.yoair.com/fr/blog/the-most-famous-cryptids-of-north-america/

https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_cryptids

https://www.nationalgeographic.fr/voyage/ouest-americain-sur-les-traces-du-bigfoot

Cryptides, les monstres sont-ils parmi nous?

Ouija : l’outil de communication le plus controversé

Éteignez les lumières, allumez quelques bougies et sortez votre planche de ouija si vous l’osez. Cette technique bien connue dans le monde occulte amuse les un-e-s et fait trembler les autres d’effroi. Simple jeu de société ou porte vers l’Enfer, cette planche mystérieuse fascine les expert-e-s du paranormal comme les novices.

Sous sa forme la plus connue, le ouija est une planche de bois sur laquelle figurent l’alphabet, les chiffres de 0 à 9, ainsi que les mots « oui », « non » et « au revoir ». Les déclinaisons sont multiples, certaines planches incluent des symboles, d’autres sont fabriquées en plastique. Une goutte, sur laquelle les participant-e-s posent le doigt, est utilisée pour former des réponses a priori dictées par un esprit. L’invention du ouija est attribuée à deux Américains, Elijah Bond et Charles Kennard, vers 1890. En réalité, ils ont déposé une demande de brevet pour créer leur propre planche, sous la forme que l’on connaît aujourd’hui. Quelques années plus tard, les frères William et Isaac Fuld récupèrent l’affaire, prétendant être les inventeurs du système. Ils commercialisent alors à grande échelle ces planches en les présentant comme un jeu pour enfants. En 1966, la société Parker rachète la compagnie. Mais avant d’être réduit à un jeu de société, le ouija était déjà bien connu des cercles spirites.

Planche de ouija fabriquée par la Kennard Novelty Company en 1891.

Le terme « spiritisme » est attribué à Allan Kardec en 1857 pour désigner sa doctrine, mais la communication avec les défunts était déjà bien ancrée dans les sociétés. Dès 1100, l’écriture automatique pratiquée sous une forme ressemblant à la planche ouija est mentionnée en Chine. Elle se nommait alors « fuji », signifiant « écriture à la planchette ». Cette méthode a continué à se populariser, jusqu’à s’étendre dans les cercles spirites au 19e siècle. Utiliser des panneaux ou planches représentait alors une pratique courante pour les médiums. À cette époque, une soirée réussie dans les milieux mondains impliquait forcément une petite séance de spiritisme. 

William A. Fuld et sa sœur Katherine Fuld, 1939

La planche de ouija s’auréole peu à peu d’une réputation sulfureuse, jusqu’à provoquer la colère de l’Église catholique au 20e siècle. Pour le grand public, c’est l’arrivée sur les écrans de L’Exorciste en 1973 qui déchaine les passions. Dans ce film d’horreur, on peut voir la jeune Regan s’amuser avec la planche, invoquant sans le savoir le terrible démon Pazuzu qui prendra possession d’elle. La réputation du ouija est faite : plus qu’un outil de communication avec les défunts, il s’agirait d’une porte ouverte sur l’Enfer. Cet objet fait désormais les grandes heures du cinéma (Paranormal Activity, Ouija, The Conjuring 2…), de la littérature (Le Fléau de Stephen King) et même des jeux vidéo (Until Dawn, The Binding of Isaac…). Récemment, la polémique a été relancée lorsqu’un internaute a raconté son expérience terrifiante avec un démon prénommé Zozo, apparu selon lui après une séance de ouija. L’histoire a fait le tour d’Internet, entraînant aussitôt des challenges, des livres et des films autour du terrible Zozo.

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http://www.just-in-loisirs.fr/histoire-de-la-planche-ouija/

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