La communication animale : une autre forme de médiumnité

Les princesses Disney ne sont pas les seules à entretenir des discussions passionnantes avec des animaux. Certain-e-s médiums affirment également avoir cette capacité. Loin des récits de contes de fées, leur approche est finalement assez similaire à celles des médiums classiques. La communication animale, ou intuitive, est encore peu connue, mais la pratique, elle, remonte à des temps aussi anciens que l’humanité.

Des médiums qui murmurent à l’oreille des animaux

Tous-tes les personnes vivant avec des animaux l’affirment : ils et elles communiquent chaque jour avec leurs compagnons. Cela n’a rien de surprenant, les animaux sont capables d’exprimer de nombreuses émotions simplement par leur posture, leurs bruits, leurs expressions. Autant de signaux faciles à décoder lorsque l’on passe beaucoup de temps avec eux. La communication animale va cependant bien au-delà de cette connaissance approfondie de son animal de compagnie. Cela consiste à entrer en contact avec un animal pour obtenir des informations ou faire passer des messages. Le lien se fait d’une âme à une autre, les animaux étant des êtres vibrants d’énergie, comme les humains, les arbres et les plantes. Il suffirait ainsi de se brancher sur le bon « canal » pour discuter avec un chat de ses problèmes de fugue, dire à un chien qu’on l’aime plus que tout ou aider un lapin stressé à calmer son anxiété. En réalité, il serait possible de communiquer avec tous les animaux, des tigres de salon aux oiseaux, en passant par des éléphants. Il serait également possible d’entrer en contact avec des animaux décédés.

Si l’idée peut surprendre, de nombreuses personnes ont déjà fait appel à ce type de prestations, et elles se disent convaincues de son efficacité. La pratique, encore peu répandue, connaît déjà ses adeptes et fait naître des vocations.

Tout comme dans la médiumnité classique, tous les sens peuvent être exploités pour entrer en lien avec l’animal. Par exemple, la clairaudience, la clairsentience ou la clairvoyance. Les consultations se font à l’aide d’une simple photo, ou en face à face. Quant aux informations obtenues par ce biais, elles peuvent être tout aussi riches et variées que lors des communications classiques avec des défunts.

Une forme de médiumnité vieille comme le monde

Loin d’être un nouveau phénomène de mode, la communication animale est une pratique remontant à des temps ancestraux. Nous pourrions citer le serpent, dans le jardin d’Eden, qui tenta Eve avec le fruit de la connaissance. Au début du XXe siècle déjà, des expériences étaient menées sur la télépathie entre animaux et humains. L’idée est aussi largement répandue dans la pop culture : les contes des frères Grimm, le Livre de la jungle, la série Flipper le Dauphin… Les exemples ne manquent pas. En prenant la question d’un point de vue plus large, il est impossible de parler de communication animale sans penser à toutes ces cultures et croyances où les animaux jouent le rôle de guide spirituel ou de messagers. L’approche et l’objectif sont, bien sûr, différents, mais l’animal reste considéré comme un être sentient, capable d’établir une forme de communication avec des êtres humains.

La communication animale est bien plus qu’une nouvelle lubie, c’est une forme de médiumnité ancestrale qui nous rappelle le lien étroit entre les humains et la nature. Un rappel que le monde qui nous entoure révèle bien plus de mystères que l’on ne pourrait le croire. Vous êtes passionné-e d’animaux et de phénomènes inexplicables ? 

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_intuitive

La communication animale

La Crête : plongez au cœur de la mythologie grecque

La Crète est la plus grande des îles grecques, au cœur de la mer Méditerranée. Sur ses rivages merveilleux sont nés des mythes inoubliables. Outre ses plages de rêves, ses températures idéales et ses paysages de carte postale, la Crète est un lieu unique en son genre. Le roi Minos, fils de Zeus, y aurait régné dans des temps reculés. Certain-e-s affirment même que les habitant-e-s de l’île seraient les descendant-e-s des Atlantes.

Des milliers de dieux, déesses, héros et monstres

Pour expliquer l’origine du monde et son fonctionnement, les Grecques n’ont pas fait les choses à moitié. Entre les dieux, les déesses, les demi-dieux, les héros, les monstres et bien d’autres encore, il est difficile de garder le fil. À cela, il faut ajouter les innombrables légendes et intrigues concernant chacun de ces personnages. Aphrodite, Apollon, Athéna, Hadès, Poséidon ou encore Zeus, ces noms restent connus dans le monde entier des millénaires plus tard. Qui n’a jamais entendu parler des mythes de Prométhée et Perséphone, ou encore de celui de Niké, auquel une célèbre marque de sport doit son nom ? Mais si la mythologie grecque est encore aujourd’hui une source inépuisable d’inspiration pour les artistes (sculptures, romans, films, peintures…), elle est bien plus sérieuse qu’il n’y paraît.

La mythologie grecque comprend l’ensemble des mythes venus de la Grèce antique. Elle couvre une période extrêmement longue, allant de la civilisation mycénienne (à partir de 1600 av. J.-C) jusqu’à la domination romaine (entre 136 av. J.-C et 330 ap. J.-C). Elle faisait figure à cette époque de religion, même si elle dépassait largement ce cadre. Ainsi, nombre de ses légendes seraient en réalité des faits historiques quelque peu romantisés.

De Thésée à Icare : des histoires tragiques

Tous les mythes semblent converger vers la Crète, terre de mystères par excellence, mais deux en particulier y sont particulièrement reliés. Celui de Thésée et du Minotaure et celui d’Icare, le fils de Dédale. 

Chaque année, la ville d’Athènes doit envoyer au Roi Minos, en Crète, sept jeunes garçons et sept jeunes filles. Ils et elles sont ensuite enfermé-e-s dans le labyrinthe du Minotaure, un monstre invincible gardé captif ici par Minos. Sans surprise, le peuple d’Athènes n’est pas très enchanté par cette coutume, et il ne manque pas de s’en plaindre tous les ans. Thésée, le fils d’Égée, le roi d’Athènes, décide de se rendre en Crète pour se débarrasser du Minotaure. S’il réussit, son peuple sera libre. Il promet à son père de dresser ensuite une voile blanche sur son bateau afin qu’il sache qu’il avait survécu. Ariane, la fille du roi Minos, entendit parler de ce projet et, émue par la bravoure du jeune homme, elle lui offrit un glaive magique, seule arme capable de tuer le Minotaure, ainsi qu’une bobine de fil pour l’aider à retrouver son chemin dans le terrible labyrinthe. Thésée put ainsi tuer le Minotaure et rentrer chez lui sans encombre. Ariane embarqua avec lui pour fuir son père fou de colère qu’elle ait aidé le jeune homme. Malheureusement, dans leur joie d’avoir triomphé, Thésée oublia de dresser le drapeau pour son père, Égée. Ce dernier crut ainsi que son enfant n’avait pas survécu et, inconsolable, il se jeta dans la mer qui porte désormais son nom.

Quant au mythe d’Icare, il n’est malheureusement pas plus joyeux. Tout commence à Athènes, là encore, où Dédale est réputé pour ses talents d’architecte. Un homme talentueux, mais surtout peu sympathique. Il assassine ainsi son neveu, Thalos, car celui-ci serait un peu trop doué à son goût. La déesse Athéna le sauva cependant, puis le transforma en oiseau. Après ce crime, Dédale s’enfuit en Crète où le roi Minos lui demande de construire un labyrinthe capable de retenir pour toujours le Minotaure. Il y parvient. Malheureusement, Thésée arrive et l’affaire tourne mal. Le roi Minos, furieux, punit Dédale et son fils, Icare, en les enfermant à leur tour dans le labyrinthe. Ils réussissent à s’enfuir en se fabriquant des paires d’ailes. Dans leur fuite, Icare, émerveillé par la sensation de voler, monte trop haut dans le ciel, au point que la cire de ses ailes fonde sous la chaleur du soleil. Il ne survit pas à la chute. Dédale récupére la dépouille de son fils et l’enterre, sous l’œil moqueur d’un oiseau (Thalos).

Visiter la Crète est une occasion unique de plonger au cœur de la mythologie grecque. Vous pourrez visiter la grotte de Diktaion, où Zeus se réfugiait enfant, mais aussi l’ancienne ville de Gortys, où il aurait épousé Europe. Ne manquez pas non plus Knossos, la plus ancienne ville d’Europe, où se serait trouvé le célèbre labyrinthe du Minotaure. Les Voyages fantastiques vous emmènent sur les traces des mythes les plus surprenants ou effrayants. 

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Mythologie_grecque

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La mythologie grecque en Crête

Fantômes, vampires, magie noire, zombies… La Nouvelle-Orléans, dans le sud des États-Unis, est une source inépuisable de mystères en tout genre. Mais dans cette ville sans autre pareille, la frontière entre le normal et le paranormal se trouve bien souvent brouillée. Le vaudou (Voodoo) et le Hoodoo font partie des pratiques typiques à La Nouvelle-Orléans, au point d’être évoquées dans un nombre incalculables de films, séries, romans et chansons. Vous aurez ainsi forcément entendu parler, au moins une fois, des légendaires Papa Legba et Marie Laveau.

Hoodoo et Voodoo, deux termes bien différents

Loin des clichés effrayants, le vaudou est en réalité une religion née vers le XVIIe siècle dans l’ancien royaume du Dahomey, en Afrique de l’Ouest. Ce culte s’est répandu ensuite dans les Caraïbes, puis en Amérique du Nord, lorsque de nombreux hommes et femmes y furent envoyé-e-s comme esclaves. Si le vaudou est auréolé d’une image terrifiante et parfois considéré comme une magie maléfique, c’est parce que dans cette religion le monde de l’invisible est pris très au sérieux. Les pratiquant-e-s croient en un monde surnaturel et tentent d’y puiser aussi bien de la puissance que de la bienveillance. Ils et elles communiquent avec leurs ancêtres, mais aussi avec les esprits et les dieux, à l’aide de Papa Legba, l’esprit capable d’ouvrir les portes vers l’au-delà. De quoi terrifier à l’époque une Amérique puritaine et esclavagiste. En conséquence, les esclaves risquaient la mort s’ils étaient surpris à pratiquer le vaudou. Ils et elles devaient le faire en cachette, ajoutant encore au côté mystérieux et interdit de ce culte.

Tout comme le vaudou, le Hoodoo est un ensemble de croyances spirituelles et de pratiques nées lors du commerce d’esclaves. Il s’agit bien de deux termes différents : le vaudou est une religion formelle, là où le Hoodoo s’intéresse plutôt à la magie. Mais comme rien n’est jamais simple, les pratiquant-e-s du Voodoo comme du Hoodoo ont des pratiques magiques très similaires, piochant dans l’un ou l’autre selon leurs croyances et préférences personnelles. À La Nouvelle-Orléans, la nuance entre les deux est particulièrement floue. Vous trouverez d’ailleurs, partout en ville, de nombreuses références au vaudou et au hoodoo : noms d’établissements, musées, boutiques…

Le vaudou reste intimement lié à la magie à la Nouvelle-Orléans, où il est nommé « Voodoo Créole ». Dès leur arrivée en Louisiane, les esclaves ont puisé dans leur foi et leur connaissance des plantes pour créer des charmes et amulettes afin de se protéger ou, au contraire, de nuire à leurs tortionnaires. Dans le Voodoo Créole, les poupées vaudou, les poisons et les zombies font aussi partie des pratiques assumées. Marie Laveau était à ce titre une authentique « Reine Voodoo », mais aussi la plus importante de son époque. Au XIXe siècle, quinze « reines vaudous » régnaient à la Nouvelle-Orléans, dispersées dans les différents quartiers de la ville. Marie Laveau était la plus puissante d’entre elles : jusqu’à 12 000 personnes pouvaient se réunir pour assister à ses rites. Les esclaves n’étaient pas les seuls à la respecter. Les personnes les plus influentes et riches de la ville prenaient aussi conseil auprès d’elle ou lui achetaient des charmes. Nous pourrions ainsi citer, par exemple, la terrible Madame Lalaurie, qui se distinguera plus tard comme 

une des pires tueuses en série de l’Histoire

. Si vous vous rendez à La Nouvelle-Orléans, vous pourrez visiter la tombe de Marie Laveau afin de lui glisser une prière, une demande ou une offrande.

D’où que l’on regarde, le mystère règne en maître à La Nouvelle-Orléans, jusque dans les pratiques spirituelles. Cette ville est une étape incontournable pour les passionné-e-s de surnaturel. Vous rêvez d’aventures placées sous le signe du paranormal et d’expériences inoubliables dans des lieux hantés ? Embarquez pour un circuit insolite avec Les Voyages Extraordinaires en 

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Hoodoo_ (croyance)

http://www.bluesagain.com/p_dossiers/hoodoo.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Delphine_Lalaurie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Laveau

Voodoo et Hoodoo à La Nouvelle-Orléans

Les Mexicain-e-s ont une conception particulière de la mort. Leur fascination pour l’au-delà est totalement assumée, au point que la Mort est considérée officieusement comme l’emblème national du pays. Au Mexique, la mort fait tout simplement partie de la vie.

Le Mexique est fortement marqué par son héritage préhispanique qui considérait déjà la mort comme une simple étape dans le cycle mort/renaissance. Déjà à l’époque, plus de deux mille ans en arrière, les représentations de crânes abondaient pour illustrer la dualité entre la vie et la mort. Celle-ci était perçue comme une source de vie plutôt qu’une fin en soi. Le mythe du dieu Quetzalcoatl illustre bien cette conception. Il se serait rendu au Mitclan à la recherche des derniers os et cendres des humanités passées, puis les aurait ramenés au Tamoanchan où ils furent moulus. Les dieux sacrifièrent alors leurs pénis pour insuffler la vie dans la poudre obtenue. Et ainsi, des os et des cendres des morts, l’humanité renaquit.

Au XVIe siècle, les Espagnols vinrent conquérir l’Amérique du Sud, entraînant de grands bouleversements dans les pratiques culturelles et religieuses. Le Mexique fut évangélisé. Pour les chrétien-ne-s, les ossements et crânes sont d’abord un symbole de mort rappelant la brièveté de la vie. En Europe à cette même époque, les « squelettes de la danse macabre » était une représentation largement reprise par les artistes. Ces différentes visions de la mort, tantôt féconde, tantôt définitive, parfois même dansante, se mélangèrent pour former une conception du sujet propre au Mexique. À cela, il faut ajouter tous les autres pans de l’histoire du pays et les nombreuses épreuves qu’il a traversées au fil des siècles. Les Mexicain-e-s entretiennent ainsi un rapport spécial avec la mort, à la fois riche et nuancé.

Offrandes à l’occasion du jour des Morts

Dans de nombreux pays, comme la France, la mort reste un sujet tabou, souvent abordé avec sérieux et appréhension. Ce n’est pas le cas au Mexique. Oubliez les veillées funéraires dans un silence calfeutré où chacun-e pleure en privé. Les Mexicain-e-s vivent leur deuil au grand jour, expriment pleinement leurs sentiments et multiplient les offrandes pour célébrer leurs proches disparus. Cette manière d’appréhender la mort s’observe par exemple lors des enterrements : il s’agit avant tout d’une occasion pour célébrer la vie du défunt. La veillée dure 48 heures, elle se passe souvent à domicile, cercueil ouvert. Les proches partagent de la nourriture, échangent des anecdotes sur le défunt, font parfois des jeux, et pleurent ou rient sans retenue. Contrairement à la France où les enfants sont généralement tenus à l’écart de ces événements, au Mexique, ils participent activement à la veillée funéraire.

La crémation reste la solution la plus largement choisie au Mexique. Les Mexicain-e-s portent la responsabilité de préserver le souvenir des défunts. Il est donc important de pouvoir revenir chaque année sur la tombe de leurs proches, à la date anniversaire du décès, mais aussi lors d’autres occasions, comme le jour des Morts (Día de los Muertos). Cette célébration se déroule du 31 octobre au 2 novembre. Les Mexicain-e-s fleurissent et décorent les tombes, dressent des autels, apportent des offrandes. Ces attentions permettent de faire plaisir aux défunts et de leur montrer qu’ils sont toujours aimés. Pour l’occasion, des bougies sont placées à des endroits stratégiques pour aider les morts à trouver leur chemin jusqu’à l’autel qui leur est consacré. Il est également de coutume de se déguiser, de faire la fête et de préparer des calaveras. Ces crânes sont confectionnés en sucre, en chocolat ou en plastique. Ils servent à la décoration et portent parfois le nom du défunt à honorer. Là encore, les enfants participent pleinement aux préparatifs.

Mais attention, même si la mort n’est pas un sujet tabou, les Mexicain-e-s ne manquent pas pour autant de légendes paranormales terrifiantes. Par exemple, la Llorona, le fantôme d’une femme ayant perdu ou tué ses enfants et qui les cherche la nuit aux abords des lacs. Ses cris perçants terrifient tous-tes ceux et celles qui croisent son chemin. D’après la légende, elle pourrait aussi faire des révélations terrifiantes, ou ne laisser que des cadavres sur son passage. Vous voilà prévenu-e.

Autel avec une calavera au premier plan, © Roger Ce

La manière dont les Mexicain-e-s traitent le sujet de la mort est fascinante, pour ne pas dire inspirante. Chaque culture possède son propre rapport à la vie et à l’au-delà, visiter d’autres pays et découvrir les coutumes locales est une véritable source d’enrichissement. Menez vos propres expériences dans les plus hauts lieux du paranormal avec les Voyages Extraordinaires. 

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https://journals.openedition.org/nuevomundo/optika/12/pages/texte1.html#_edn1

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_des_morts_ (Mexique)

https://anubisgroup.co.uk/funerailles-au-mexique/

Le Mexique et la Mort

Delphine Lalaurie, le monstre de la Nouvelle-Orléans

La Nouvelle-Orléans est riche d’une histoire aussi sombre que mystérieuse. Si la vieille ville est d’une beauté à couper le souffle, elle a connu son lot d’événements terribles et de personnalités terrifiantes. Delphine Lalaurie appartient sans le moindre doute à cette dernière catégorie. Les actes inhumains commis par cette femme hantent encore la rue Royale.

Une femme respectée dans les plus hautes sphères

Marie Delphine Macarthy est née le 19 mars 1787 à La Nouvelle-Orléans. La jeune fille grandit dans une famille aussi nombreuse que riche, au sein d’une société où elle brille par son élégance, sa bonne éducation et ses relations avec des personnes influentes. Elle n’est âgée que de 13 ans lorsqu’elle se retrouve mariée à Ramón López y Angulo en 1800. Ce dernier décède en 1804, et Marie Delphine se remarie avec Jean Blanque, un banquier, quelques années plus tard. Son second époux ne fera pas long feu non plus : il décède en 1816, et la veuve convole à nouveau en 1828 avec Léonard Louis Nicolas Lalaurie, un médecin. Marie Delphine Macarthy devient alors Delphine Lalaurie. En 1831, elle achète une luxueuse demeure sur le rue Royale, dans le Vieux Carré. Fortunée et respectée, elle évolue avec aisance dans la haute société de La Nouvelle-Orléans. Chacun-e vante les mérites de cette femme admirable, toujours prompte à inviter ses ami-e-s à ses dîners mondains et tellement bienveillante avec ses esclaves. Certes, ces derniers ne semblent pas être en bonne condition physique, mais au dire de tous-tes, Delphine se montre réellement soucieuse de leur bien-être. Une sainte… Cette réputation irréprochable cache pourtant de terribles secrets qui n’allaient plus tarder à éclater.

Maison de Delphine Lalaurie, 1140 rue Royale, Nouvelle-orléans

En public, Madame Lalaurie est l’image même de la bourgeoise affable et bienveillante. En privé, la noirceur de son âme fait froid dans le dos, et sa personnalité véritable finit par être remarquée. Un voisin la surprend un jour, alors qu’elle pourchasse la fille de l’un de ses esclaves, fouet à la main. La pauvre enfant, paniquée, choisit de sauter du toit de la maison pour échapper définitivement à son bourreau. Le voisin rapporte le drame aux autorités. La rumeur se répand aussitôt : derrière les portes de sa luxueuse maison, Lalaurie ferait vivre un enfer à ses esclaves. Elle est accusée de sadisme et de torture, elle devient rapidement une personne à éviter comme la peste. Si les rumeurs sont toujours à prendre avec des pincettes, dans le cas de Lalaurie, elles ne représentaient qu’un aperçu de la terrible réalité. Celle-ci allait bientôt être dévoilée au grand jour.

Un incendie se déclare dans la maison des Lalaurie le 10 avril 1834. Tous les habitant-e-s du Vieux Carré se pressent pour apporter leur aide ou assister au drame. Bientôt, une question est sur toutes les lèvres : pourquoi les esclaves ne viennent-ils pas aider les secours ? Et surtout : où se trouvent-ils ? Aucun d’eux ne semble être sorti de la maison. La foule commence à s’inquiéter, mais les Lalaurie refusent de répondre, tout comme ils refusent de donner leurs clés pour permettre aux hommes présents d’aller sauver les esclaves possiblement enfermés dans la maison en feu. Quelques courageux décident de passer outre leur consentement, ils s’engouffrent dans le manoir, déterminés à trouver les malheureux. Ils y parviennent enfin, au grenier, et nul doute que leur découverte les hanta jusqu’à leur dernier souffle. D’après les témoignages, la pièce sent l’urine, la peur et la mort. Des morceaux de corps et des organes sont éparpillés partout. Quant aux esclaves, ils sont enchaînés aux murs ou sur des tables d’opération de fortune, dans un état de dénutrition avancé, leurs corps mutilés et brisés. La bourgeoise est en réalité le pire des bourreaux, et elle aurait laissé ses esclaves brûler sans le moindre remord si des voisin-e-s n’étaient pas intervenu. Les rumeurs étaient en-dessous de la vérité, comme le prouva cette scène dans le grenier : esclaves écorchés à vif, lobotomie improvisée avec des bâtons, castration barbare, colliers de langues pour la décoration… il n’y avait aucune limite à l’esprit malsain et impitoyable de Delphine Lalaurie. Les quelques hommes qui ne s’étaient pas évanouis devant cette découverte effroyable coururent appeler les médecins et la police. La famille Lalaurie, quant à elle, fuit en France sans demander son reste pendant que la foule indignée massacrait sa maison. Selon les estimations, Delphine aurait assassiné une centaine d’esclaves dans son joli manoir de la rue Royale.

Représentation de l’incendie de la maison Lalaurie

Une maison marquée par l’horreur absolue

Une telle affaire a bien sûr fait grand bruit, au point que deux siècles plus tard, le nom de Lalaurie reste tristement connu. Certains témoignages affirment que la famille se serait d’abord réfugiée en Louisiane et que Delphine, folle de rage d’avoir tout perdu, se serait consacrée à la magie noire, enseignée par Marie Laveau, pour se venger de ses ancien-ne-s voisin-e-s. Dans tous les cas, elle est décédée à Paris le 7 décembre 1849. Son corps aurait plus tard été exhumé et transporté à la Nouvelle-Orléans. Quant à la maison, elle fut reconstruite après l’incendie, avant de passer de main en main. L’acteur Nicolas Cage, grand amateur de paranormal, en fut même propriétaire durant une courte période. Cela n’a rien d’étonnant, car la maison serait encore hantée par les fantômes des esclaves qui y ont vécu le pire. Un propriétaire aurait revendu la maison sans explication après seulement quelques nuits passées sur place, les autres y restèrent à peine plus longtemps. Des fantômes y auraient été aperçus et des scènes terrifiantes appartenant au passé s’y rejoueraient régulièrement, comme si le lieu avait gardé en mémoire les terribles événements.

Sous son charme envoûtant, La Nouvelle-Orléans est sans aucun doute l’une des villes les plus hantées au monde. D’autres lieux aux États-Unis et en Europe regorgent d’histoires terrifiantes ou tragiques. Les Voyages Extraordinaires vous accompagnent dans les endroits les plus emblématiques pour un séjour inoubliable placé sous l’angle du paranormal. 

https://en.wikipedia.org/wiki/Delphine_LaLaurie

https://www.mindshadow.fr/histoire-vraie-delphine-lalaurie/

Myrtles Plantation : fantômes et tragédies en Louisiane

Malgré sa beauté envoûtante, son rythme tranquille et ses habitant-e-s chaleureux-euses, la Louisiane a une histoire à faire froid dans le dos. Il est tout simplement impossible d’y faire un pas sans croiser des fantômes. La plantation Myrtles en est un excellent exemple, à tel point que l’endroit est considéré comme l’un des plus hantés des États-Unis.

La plantation Myrtles, construite en 1796, est située à St-Francisville, au sommet d’une colline. Elle a connu bien des changements architecturaux et des propriétaires au fil des siècles. Elle appartient d’abord à David Bradford, un juge dont la tête aurait été mise à prix par George Washington lui-même. Elle passe ensuite de mains en mains au rythme des mariages, des faillites et des décès. Nombre de ses propriétaires et occupant-e-s sont d’ailleurs décédé-e-s sur place, comme Sarah Mathilda, puis son fils, qui périrent de la fièvre jaune, ou encore William Winter qui fut assassiné sur le porche par un inconnu. L’homme réussit à ramper jusqu’aux escaliers de la maison, où il se vida de son sang avant de rendre son dernier souffle.

À cela, il faut ajouter un nombre important de morts naturelles concernant aussi bien de jeunes enfants que des personnes âgées. Les soldats passèrent aussi par la plantation lors de la guerre de Sécession, pillant et ravageant toute la propriété. Quelques-uns ont perdu la vie dans la manœuvre. Derrière son charme suranné et sa beauté envoûtante, Myrtles n’a jamais été épargnée par les drames. Certains-es pourraient y voir une forme de justice : si la plantation de plusieurs centaines d’hectares d’indigo et de coton a pu prospérer et enrichir ses propriétaires, c’est uniquement grâce au travail des esclaves qui y étaient exploité-e-s dans des conditions inhumaines. Sans surprise, avec autant de tragédies et de morts à son actif, Myrtles est aujourd’hui l’un des lieux les plus hantés au monde.

Chloe, l’esclave révoltée qui hante encore les lieux

La plantation Myrtles compte, officiellement, pas moins de douze fantômes. Trois soldats de l’Union tués sur place auraient par exemple laissé derrière eux une immense flaque de sang toujours présente sur le plancher de la maison. Des dizaines de personnes ont tenté de la nettoyer depuis, sans succès : la tâche revient toujours. Fait troublant, tous-tes déclarent avoir ressenti une forme de résistance au moment de passer la serpillère à cet endroit, comme si une présence invisible essayait de les en empêcher. Plus inquiétants encore, les pas de William Winter, le propriétaire assassiné, peuvent régulièrement être entendus dans l’escalier la nuit. Le bruit s’arrête systématiquement lorsque les pas atteignent la 17e marche, celle sur laquelle il serait décédé. D’autres phénomènes sont observés, comme la sensation d’une présence, des silhouettes étranges dans les miroirs ou le piano qui joue seul le même air depuis des siècles. Une petite fille hanterait aussi les lieux, et elle aurait pour habitude de s’essayer au vaudou sur les occupant-e-s endormi-e-s.

Mais le fantôme le plus connu est sans conteste celui de Chloe, l’esclave au destin tragique. Le propriétaire de Myrtles, Clark Woodruff, avait jeté son dévolu sur la jeune femme. Il l’a viola régulièrement avant de s’en lasser et de choisir une autre esclave. Chloe, paniquée à l’idée d’être renvoyée aux champs, écouta aux portes pour découvrir ce que Woodruff prévoyait pour elle. Malheureusement, il la surprit en train d’espionner et lui trancha l’oreille. Pour se venger, elle empoisonna le gâteau d’anniversaire de la fille aînée des Woodruff. Elle tua ainsi, selon la légende, l’épouse de Clark, Sarah, et leurs deux filles. Chloe, dont la culpabilité ne faisait aucun doute, aurait alors été trainée jusqu’à un arbre où elle fut pendue. Son corps fut ensuite démembré, lesté avec des pierres, puis abandonné dans la rivière. Ces faits n’ont jamais été prouvés, mais depuis, la légende raconte que Chloe erre toujours sur la plantation. Elle aurait même été prise en photo.

Photo présentée comme montrant le fantôme de Chloe

La plantation Myrtles est un haut lieu du paranormal, mais sa hantise supposée ne doit pas faire oublier les horreurs subies par les esclaves qui y étaient exploité-e-s. C’est un lieu historique à visiter avec tout le respect et la retenue attendus. Les amateurs-trices de paranormal ne manqueront pas d’occupations lors d’un séjour en Louisiane. Vous souhaitez vivre une expérience inoubliable lors d’un séjour insolite aux États-Unis ? 

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https://en.wikipedia.org/wiki/Myrtles_Plantation

https://www.mindshadow.fr/plantation-myrtles/

Les fantômes de Myrtles Plantation

La prison de Yuma, un lieu époustouflant hanté par des meurtriers

Surpopulation, conditions de vie indignes, traitements inhumains et tortures, la prison de Yuma (Yuma Territorial Prison), en Arizona, n’a pas volé son surnom de « trou de l’enfer ». Ses couloirs terrifiants portent encore la marque des événements tragiques qui s’y sont déroulés. Elle est réputée pour être l’un des lieux les plus hantés des États-Unis. Si vous cherchez à entrer en contact avec les esprits, la prison de Yuma représente l’endroit idéal. Mais méfiez-vous, nombre des personnes décédées entre ses murs étaient de dangereux meurtriers.

Yuma Territorial Prison, © Yumaprison.org

La prison territoriale de Yuma ouvre ses portes en Arizona le 1er juillet 1876. Durant ses 33 années de service, elle accueillera 3 069 prisonnier-e-s. Les peines reçues par ces condamné-e-s appartenaient à un vaste registre. Si beaucoup de meurtrier-e-s occupaient les cellules de Yuma, d’autres purgeaient une sentence pour des motifs allant du vol à la polygamie. La prison se voulait moderne pour l’époque : électricité, sanitaires, bibliothèque… Les détenu-e-s pouvaient même rejoindre le groupe de musique de l’établissement. Mais elle n’avait rien d’un camp de vacances. Pour commencer, les prisonnier-e-s devaient construire leur propre cellule, en plus des bâtiments de la prison. De quoi les épuiser physiquement et moralement. Leurs conditions de vie se révélèrent aussi, rapidement, indignes, notamment en raison de la surpopulation. La chaleur étouffante donnait l’impression aux détenu-e-s de se trouver en enfer. La sensation d’isolement était en plus à son maximum, la prison étant entourée de rivières et de déserts à perte de vue. Pour ne rien arranger, les détenu-e-s souffraient aussi de la tuberculose, l’une des causes de mort les plus répandues entre les murs de Yuma.

La cellule sombre : torture, chaînes et scorpions

Malheureusement, ce n’est pas là le pire de ce qu’avaient à endurer les prisonnier-e-s. Il y avait aussi la terrible « cellule sombre ». Les gardiens avaient pour habitude d’y enchaîner à l’isolement, sans vêtements, les détenu-e-s avant de balancer dans la pièce quelques scorpions agités. Au moins deux victimes de cette torture ont dû être transférées dans un asile après ce traitement, tant le traumatisme fut intense. Les occupant-e-s décrivaient Yuma ainsi : « impossible à supporter, encore plus impossible de s’en évader ». Il faudra attendre le 15 septembre 1909 pour voir les portes de la sinistre Yuma se fermer définitivement. La prison est désormais gérée comme un parc historique d’État et il est possible de la visiter.

Des âmes toujours prisonnières dans les cellules

Plus d’une centaine de prisonnier-es sont mort-e-s entre les murs de la prison, leurs corps ont été enterrés sur place. Sans surprise, au vu des événements tragiques s’y étant déroulés, Yuma est considéré comme un haut lieu du paranormal. Le fantôme d’une petite fille vêtue de rouge rôderait dans les couloirs. Selon la légende, l’enfant se serait noyé dans la rivière proche en essayant de sauver sa poupée tombée à l’eau. Le fantôme de sa maman continuerait à la chercher aux alentours de la prison. Il ne s’agit pas là des seuls phénomènes de hantise observés à Yuma. De nombreux témoignages relatent des apparitions d’anciens-ne-s détenu-e-s, ou encore des voix désincarnées leur hurlant de les laisser s’échapper. C’est notamment dans la terrible cellule sombre que les apparitions sont les plus courantes. La cellule 14, où John Ryan, un détenu, s’est donné la mort, semble elle aussi particulièrement active. Bien d’autres phénomènes ont été observés à Yuma : points froids, sensations bizarres, lumières s’allumant ou s’éteignant sans raison, objets bougeant seuls… De toute évidence, certain-e-s prisonnier-e-s n’ont jamais tout à fait quitté les lieux.

La prison de Yuma est sans conteste un lieu à découvrir pour les amateurs-trices de paranormal. Outre les frissons de terreur garantis, vous aurez l’occasion de visiter une ancienne prison effrayante dans un décor à couper le souffle. Vous souhaitez vivre une aventure inoubliable entre paysages époustouflants et légendes paranormales ? Les Voyages Extraordinaires vous emmènent pour un séjour insolite en Europe ou aux États-Unis. Des Highlands à la zone 51, en passant par la chasse au Bigfoot, faites votre choix et 

https://www.yumaprison.org/historical-background.html

https://en.wikipedia.org/wiki/Yuma_Territorial_Prison#In_popular_culture

http://lespetitsvoyages.fr/y-comme-yuma-arizona

https://dossierparanormal.fr/les-fantomes-de-la-prison-territoriale-de-yuma/

https://maison-hantee.net/11-des-prisons-les-plus-hantes-dans-le-monde/

La prison de Yuma

Tables tournantes, coups frappés aux murs, voix dans la nuit… les esprits seraient-ils parmi nous ? Si l’on en croit le spiritisme, doctrine fondée par Allan Kardec en 1857, la réponse est oui. Si Allan Kardec a marqué les esprits par ses enseignements, la communication avec l’au-delà existait déjà bien avant lui. À une époque pas si lointaine, les séances de tables tournantes étaient même le point d’orgue de toute soirée mondaine réussie.

Rien ne destinait Hyppolyte Rivail, né à Lyon en 1804 à devenir une véritable légende des milieux ésotériques dont les enseignements perdurent jusqu’à nos jours. Le jeune homme travaille d’abord dans le milieu du théâtre avant de diriger un grand magasin à Paris. Il publie ensuite différents ouvrages de pédagogie et s’essaie au métier de traducteur. Ses qualités de pédagogue reconnu lui valent d’être appelé un beau jour de mai 1855 pour superviser des séances de tables tournantes, un phénomène venu des États-Unis. C’est à cette occasion qu’il se familiarise avec la communication spirite et commence à l’étudier avec intérêt. Il finit par définir une véritable doctrine qu’il nommera le spiritisme. Il prend alors le nom d’Allan Kardec et publie différents ouvrages pour présenter ses idées, dont Le Livre des Esprits, en 1857. Selon lui, l’homme est d’abord composé d’un esprit s’attachant au corps physique et le quittant une fois son incarnation décédée. Les morts, ces esprits désincarnés, peuvent ensuite communiquer avec les vivants directement ou grâce à des médiums. S’il a créé une véritable doctrine encore étudiée et suivie aujourd’hui, le spiritisme existait déjà bien avant de porter ce nom.

Communiquer avec les esprits est une idée aussi vieille que le monde. Oracles, marabouts et chamans s’y essaient depuis des millénaires et dans les quatre coins du monde. Mais c’est seulement au 19e siècle que la pratique devient un véritable phénomène de mode, au point de s’inviter à tous les événements mondains. Parmi les pratiques populaires, outre les mythiques tables tournantes et parlantes, il y avait bien sûr l’intervention de médiums, le ouija ou encore l’écriture automatique. Si cela peut sembler dur à croire aujourd’hui, à cette époque, le spiritisme faisait office de véritable divertissement, tout en étant traité avec grand intérêt. Car, si ces animations ne manquaient pas de réjouir la bonne société, les résultats, quels qu’ils soient, étaient considérés avec le plus grand sérieux. Les philosophes, journalistes et écrivains n’hésitaient pas à participer à ces séances, à les commenter ou à les débunker au besoin.

Les sœurs Fox : vraies médiums ou mythomanes ?

L’histoire des sœurs Fox démontre bien tout l’intérêt que portait la société pour le spiritisme au 19e siècle. Tout commence, comme bien souvent, dans une petite ferme prétendue hantée et située aux États-Unis. Les sœurs Fox vivent avec leurs parents à Hydesville, dans l’État de New York. Le 31 mars 1848, au cœur de la nuit, Margaret et Leah frappent plusieurs coups au mur de leur maison et ont la surprise d’entendre d’autres coups en réponse. Elles réussissent à établir une communication avec un être invisible, qu’elles baptisent Mr Splitfool (Monsieur Pied fourchu). Toute la famille se prend au jeu, fascinée de découvrir l’entité si prompte à répondre à chacune de leurs sollicitations. Plus incroyable encore : les réponses données se révèlent toutes exactes. L’esprit prétend se nommer Charles B. Rosma, être un colporteur, et avoir été assassiné dans la maison avant d’être enterré au fond de la cave. L’histoire aurait pu en rester là, mais les Fox attirent l’attention en se lançant dans des recherches, et les fouilles se révèlent payantes : des ossements sont bien découverts à l’endroit indiqué par l’esprit. Bientôt, tout le monde aux États-Unis parle des sœurs Fox, ces jeunes médiums aux capacités extraordinaires. Elles finissent par confesser avoir tout inventé, puis se rétractent, avant de renouveler leurs aveux. Arnaqueuses ou médiums ? Il n’en reste pas moins que des ossements ont bel et bien étaient découverts. Des fouilles supplémentaires menées en 1904 ont permis de découvrir d’autres ossements humains dans la cave, juste à côté… d’une boîte de colporteur.

Le spiritisme était de toutes les soirées au 19e siècle. Si vous vouliez avoir la cote à cette époque, vos dîners devaient impérativement inclure une petite séance de guéridon. L’engouement pour ces pratiques a fini par disparaitre, mais de fervent-e-s pratiquant-e-s tentent toujours de communiquer avec l’au-delà, parfois avec des résultats surprenants. Si ce sujet vous passionne, venez mener vos propres expériences à l’occasion d’un circuit touristique dans des lieux réputés hantés. De l’Europe aux États-Unis, les Voyages Extraordinaires vous accompagnent sur la piste des plus grands mystères. 

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Allan_Kardec

https://fr.wikipedia.org/wiki/Spiritisme_ (Allan_Kardec)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Spiritisme#

https://www.youtube.com/watch?v=waP3lX78CjE

L’époque du grand spiritisme

Les dames blanches : fées, fantômes ou anges de la mort ?

Les dames blanches appartiennent aux légendes urbaines les plus populaires, leur simple évocation au cœur de la nuit suffit à provoquer des frissons d’effroi. Tantôt malveillantes, tantôt protectrices, les dames blanches prendraient bien souvent leur source dans des drames terribles.

Fée malveillante ou revenante ? La réponse n’a rien d’évident. Le mythe de la dame blanche est attribué à différentes origines et la nature de cette créature se révèle tout aussi variée selon les sources et les croyances. Pour certain-e-s, il s’agit de fées, de sorcières, de spectres ou de lavandières de nuit. Pour d’autres, elles sont annonciatrices d’un décès prochain. De l’Amérique du Nord à l’Europe, la légende de la dame blanche s’est frayé un chemin jusqu’à devenir un incontournable des histoires de fantômes. Malgré de nombreuses divergences, plusieurs points communs apparaissent dans la majorité des récits entourant la dame blanche. Il s’agirait presque toujours d’une femme ayant connu une mort violente, ceci pourrait ainsi expliquer qu’elle erre pour l’éternité, son esprit incapable de trouver la paix. Les témoignages évoquent le plus souvent une femme aux cheveux longs, ou portant un voile, et vêtue d’une robe blanche, ce qui lui vaudrait son surnom.

L’histoire de la dame blanche a beaucoup évolué au fil des siècles. Son origine la plus couramment admise replace son apparition au Moyen-Âge. Elle était alors associée au mythe de la fée Mélusine et considérée comme le fantôme d’une fée, mi-sorcière, mi-déesse, qui attaquait sans hésiter toute personne s’approchant trop près de son bout de forêt. À partir du 16e siècle, la dame blanche hante les châteaux, errant comme une âme en peine pour annoncer aux châtelain-e-s leur mort imminente. Dans le Saint-Empire romain germanique, la dame blanche était là aussi considérée comme un sombre présage dans les familles riches. Les Habsbourg, par exemple, auraient croisé son chemin avant de mourir. La mythique Sissi l’aurait elle-même aperçue juste avant son assassinat en 1898. Dans d’autres pays, le mythe diverge, mais l’effroi est bien semblable. Aux États-Unis, elle est notamment connue comme la mariée sans tête. Pour les Mexicain-e-s, il s’agit de la terrifiante Llorona. Quel que soit son nom et son origine, il s’agit toujours d’une femme morte dans des circonstances tragiques : soit assassinée brutalement par des hommes, soit s’étant donnée la mort suite à un événement dramatique. Une seule chose est certaine : croiser son chemin porte rarement chance.

La dame blanche du château de Trécesson

Le château de Trécesson est une splendide bâtisse médiévale située en Bretagne, non loin de la forêt de Brocéliande. L’endroit a tout du rêve, mais attendez avant de prévoir une visite du lieu. Ce château fascinant serait hanté par un curé sans tête, mais aussi par une authentique dame blanche. Elle serait décédée dans les bois alentour entre 1740 et 1760. La jeune fiancée, parée d’une robe de soie blanche et dont la tête était auréolée d’une couronne de fleurs, aurait été tuée par ses propres frères. Ceux-ci l’accusaient d’avoir jeté l’opprobre sur leur famille. Malgré ses supplications, les deux hommes ne voulurent rien entendre, ils jetèrent leur jeune sœur, tout juste fiancée et encore bien vivante, dans une fosse, qu’ils rebouchèrent sans pitié avant de s’en aller. Un braconnier ayant assisté à la scène en cachette alla prévenir le propriétaire du château dès le petit matin. Ce dernier se mit en quête de la fosse, espérant arriver à temps pour sauver la vie de la fille. D’après la légende, lorsque la tombe fut trouvée et ouverte, la jeune fiancée se leva, poussa un long cri déchirant, puis retomba aussitôt en expirant son dernier souffle. Depuis, elle hanterait les lieux, toujours vêtue de sa robe de fiancée, ruminant sa colère.

La dame blanche est à l’origine de récits terrifiants depuis des siècles. La bonne nouvelle, c’est que vous avez peu de chance d’en croiser une dans votre jardin, car elles ont une préférence pour les châteaux ancestraux. Mais qui sait, au détour d’une route, vous pourriez tomber sur l’une de ses déclinaisons : l’auto-stoppeuse fantôme. Si elle monte dans votre voiture, gardez votre calme et préparez-vous à entendre un cri strident. Vous souhaitez vivre le grand frisson dans les lieux les plus hantés d'Europe et d'Amérique du Nord ? Partez à l’aventure avec Les Voyages Extraordinaires sur les traces des mythes et légendes du paranormal. 

https://www.caminteresse.fr/histoire/aux-origines-de-la-legende-de-la-dame-blanche-150842/

https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article1999

https://www.celles-qui-osent.com/histoire-dame-blanche/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dame_blanche_ (l%C3%A9gende)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Tr%C3%A9cesso

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